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African Democratic congress

Parti politique socialiste ivoirien (La démocratie en Afrique pour le peuple et par le peuple africain)

Appel à tous les africains dignes pour la restauration de la liberté et la prospérité de l'Afrique

Publié le 20 Juin 2014 par ADCafrique in Politique

Appel à tous les africains dignes pour la restauration de la liberté et la prospérité de l'Afrique

Africains, africaines;

Ivoiriens, ivoiriennes;

L'Afrique, notre continent continue d'être à la merci de ses ennemis qui déstabilisent ses pays respectifs pour leurs intérêts égoïstes. Ces sanguinaires ont pour complices, nos frères africains devenus traîtres parce qu'ils veulent tous, le poste de président de la république d'un même pays pour représenter l'ex-puissance coloniale qui arme certains africains contre leurs propres frères.

Ce projet lugubre ouvre des foyers de tensions dans nos pays. Regardons autour et un peu loin de nous : le Libéria, la Sierra Leone, le Nigeria, la Guinée-Bissau, la Somalie, la République démocratique du Congo, la Libye, le Rwanda, le Burundi, le Congo Brazzaville, le Nord (Soudan), le Soudan du Sud, l’Égypte, le Mali, la République centrafricaine et la Côte d'Ivoire elle-même ont été déjà visités par le syndrome de la déstabilisation et il n’y règne que chaos et désolation. Oubliant du coup, l’esclavage, les travaux forcés, la colonisation dont les effets pervers pèsent encore sur notre continent, sur ses pays et ses populations.

African Democratic Congress (Adc Afrique) se déclare solidaire à tous pays africains dont les ressortissants sont marginalisés par des régimes politiques installés par la France et ses alliés tels qu’en Côte d’Ivoire où les ivoiriens sont opprimés sur les terres de leurs ancêtres par Alassane Dramane Ouattara, le pion de la France.

Nous épousons la cause et partageons la vie de tous les ressortissants des pays africains mis en guerre par la France et ses alliés dans le mal.

African Democratic Congress (Adc Afrique) se saisit de cette occasion pour rappeler aux africains et surtout aux ivoiriens, encore dignes de porter ce nom, que la France, voulant continuer d’assujettir le peuple ivoirien et de toujours profiter des ressources minières, pétrolifères et des produits agricoles,, en ne versant que 12% des revenus des deux premières à la Côte d'Ivoire , a fait déporter le président Laurent Gbagbo à La Haye.

Faut-il encore rappeler que la France, ayant détruit tous les aéronefs de l’Etat ivoirien au sol, en Novembre 2004, a réitéré ses actes ignobles, macabres et semblables aux agissements de l’ère de la pierre polie et de la pierre taillée, en Mars 2011, en détruisant toutes les bases militaires ivoiriennes et même la résidence présidentielle pour affaiblir nos armées afin que celles-ci ne réagissent pas en cas d’attaque des militaires Français et leurs alliés.

Face donc à cette injustice, ADC demande aux africains et surtout aux ivoiriens de se mobiliser comme un seul homme pour dire NON à la France et ses alliés qui tuent, qui pillent les africains.

L’une des gloires de la Démocratie est que nous ayons le droit de protester pour faire reconnaître et faire respecter nos droits. C’est une protestation non-violente ; nous prenons appui sur des forces morales et spirituelles en recourant à la méthode de la résistance passive. Il s’agit bien de résistance, et non de passivité inerte, ce n’est pas une méthode du laisser-faire, ce n’est non plus une résistance passive au mal, c’est une résistance non violente mais active au mal. Ce n’est pas une méthode pour lâches. Si quelqu’un recourait à cette méthode parce qu’il avait peur, il n’était pas réellement non violent. La non-violence est en réalité la voie des forts et c’est pour cela que nous l’avons choisie pour exprimer notre mécontentement face à la situation que traversent l’Afrique, ses pays et surtout la Côte d'Ivoire.

Il faut résister parce que la liberté n’est jamais donnée à quiconque ; l’oppresseur qui vous tient sous sa domination a bien l’intention de vous vous y maintenir. Il ne renonce jamais de son plein gré, et c’est là qu’intervient la ferme résistance. Il faut continuer pour conquérir la liberté. Notre action n’est pas le fait d’une décision gratuite. Elle est le fait de ceux qui vivent sous le joug de l’oppression de la France et ses alliés qui arment des rebelles pour déstabiliser les pays africains. Nous pensons aux hommes et aux femmes qui ne sont pas encore nés et qui entreront dans ce monde avec de nouveaux privilèges et de nouvelles possibilités.

Nous voudrions qu’ils sachent et qu’ils comprennent que ces nouveaux privilèges et possibilités n’ont pas été obtenus sans souffrances ni sacrifices. Nous acceptons de faire souffrir nos corps pour obtenir l’indépendance économique des pays africains et la liberté de l’homme ivoirien en particulier et de l’africain en général. Mais pour faire valoir ces principes dans le cadre du système démocratique, il fallait éviter à tout prix le recours à la violence, reconnue comme à la fois inconsidérée et immorale. Les tueries de tous ordres des africains en général et des ivoiriens en particulier dans des sales guerres imposées aux pays africains par la France et ses alliés pour leurs intérêts égoïstes nous donnent l’occasion de nous dresser contre leurs agissements inhumains. Rappelez-vous : ceux qui prennent le glaive périront par le glaive. Qui plus est répondre à la haine par une haine vengeresse qui ne fait que multiplier le mal dans l’univers. La haine engendre la haine, la violence engendre la violence, la dureté engendre une dureté plus grande encore.

Il nous faut répondre aux forces de la haine par la puissance de l’amour.

Il nous faut répondre à la force physique par la force de l’âme.

Notre objectif ne devra jamais être de vaincre ou d’humilier les ennemis de l’Afrique, mais de gagner leur amitié et leur compréhension; tout comme Patrice Lumumbadisait : « notre lutte n’a pas pour but d’haïr ou d’aimer le colon. C’est une question de souveraineté et de survie ».

Notre lutte n’est dirigée contre personne mais contre les forces du mal en Afrique.

La tension fondamentale, ici, n’est pas celle qui régnait entre les noirs et les blancs pendant l’esclavage, la colonisation et les travaux forcés ; mais bien la tension entre la justice et l’injustice de la France vis-à-vis du continent africain, des pays africains, de l’ivoirien en particulier et de l’africain en général.

Si victoire il y a, ce ne sera pas seulement une victoire pour la Côte d’Ivoire en particulier et pour l’Afrique en général, mais ce sera une victoire de la justice et des puissances de lumière du monde entier. Des fleuves de sang couleront sans doute avant que nous ayons acquis la liberté, mais il faut que ce soit notre sang. Le sang des fils dignes, honnêtes et sérieux avec leur continent qui a tant souffert. La souffrance imméritée est rédemptrice. Elle évite la tragique amertume, fruit de la haine. Et elle transforme tout à la fois le résistant (les pays africains) et l’oppresseur (la France et ses alliés dans le mal). Quelque part dans l’histoire du monde, il faille que quelqu’un ait assez d’intelligence et de sens moral pour briser la chaine de la haine. La seule façon d’y parvenir est de fonder notre existence sur l’amour.

Quand il s’agit d’aimer nos ennemis, il n’est pas question de les aimer comme on aime ses amis et intimes. Il faut plutôt penser à l’amour appelé en grec « agapè» c'est-à-dire l’amour désintéressé pour toute l’humanité. Cet amour est l’idéal qui nous guide. La communauté d’amour est notre objectif ultime. Quand nous luttons ici en Afrique, nous savons que nous sommes en accord avec le cosmos et que l’univers tout entier aspire à la justice. Nous sommes en marche sur le chemin qui doit nous mener de la nuit noire de l’oppression à la brillante aurore de la joie, de la nuit de la captivité en Egypte à l’éclatante lumière de la liberté en Canaan. Cette lutte doit Nous permettre de faire prendre conscience aux ennemis de l’Afrique de ce que nous sommes nés égaux devant la nature.

Nous demandons le soutien de toute la jeunesse africaine digne et responsable en se tenant toujours debout pour faire rayonner la flamme de la liberté, la prospérité et de la paix en Afrique.

Je vous remercie.

Pour ADC

Le secrétaire général

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